Ordre mondial


L'Afrique et le défi d’un ordre mondial alternatif

Alpha Grace

Programme d'ajustement structurel

 

"Le règne de l’argent est le règne de l’étranger [...]. L’unité des peuples d’Occident ne peut se faire aujourd’hui que contre le capitalisme international. "  

 

La discussion devrait mettre en évidence les aspects négatifs et positifs dépourvus de prose fleurie afin que les personnes présentes puissent apprécier les présentations. Les institutions de Bretton Woods recrutent souvent des agents locaux - (les assassins économiques) même des présidents, et les utilisent pour faire avancer leur programme réactionnaire dans les pays africains.

 

Je parie que nous avons beaucoup d’agents de ce type dans nos ministères des Finances, nos Banques nationales et d’autres organes stratégiques d’institutions gouvernementales en Afrique. Ces agents bien rémunérés et protégés par des mercenaires ont un travail spécifique: "répandre l'idéologie libérale en Afrique, et y maintenir un front noir pour un ordre mondial néocolonial dirigé par l'Occident ".

 

Le panafricanisme, antérieur à l’indépendance, a inspiré la lutte pour l’autodétermination et continue d’être une préoccupation majeure de l’élite africaine. Dans certains pays africains, certains pseudo-panafricains ont adopté le panafricanisme comme idéologie de parti politique, mais les actions de ces peuples dans des pays comme la République démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire et ailleurs trahissent leur engagement en faveur du panafricanisme et laissent beaucoup à désirer.

 

Sur cette contradiction, "il subsiste une étrange quantité d'interrogation dans leurs actions qui devraient nous obliger à nous demander si ce sont principalement des nationalistes africains ou des esclavagistes modernes au service de l'Occident, tout comme les élites esclavagistes l'ont fait il y a plusieurs siècles".

 

Il n'est pas à oublier que : La foi politique reçue par la plupart des élites et la petite bourgeoisie africaines est la libéralisation et la privatisation, des principes qui ont été furtivement imposés à de nombreux pays africains dans les années 1980 et 1990 par la Banque mondiale et le FMI.

 

Prenons, à titre d’exemple, le Nigéria, le « Géant de l’Afrique », en 1987, le million de nairas du Nigéria équivalaient à 1,35 million de dollars américains. Aujourd’hui, le million de nairas au Nigéria ne sont que de 2’700 dollars. Essayez de calculer le taux de change en utilisant les six fonctions de l’argent. Votre calculatrice commencera à clignoter de manière prolongée et finira avec EE – Extensions d’Erreurs.

 

Au cours de cette période, la Banque mondiale et le FMI ont vendu des doses douteuses du SAP (programme d'ajustement structurel) à une majorité de pays africains, ce qui a fini par affaiblir l'énergie de l'Afrique. Afrique n'a aucune excuse depuis son adhésion à ces institutions monétaires mondiales de servitude néocoloniale.

 

Au cours ces trente dernières années au moins, de nombreux pays africains sont aux prises avec des problèmes qui les font apparaître et donnent l’impression qu’ils viennent de tomber sur la terre.


L’édification d’une nation exige de la rigueur pour remettre en question les idées reçues, perturber le rejet de ce qui n’a pas fonctionné, s’engager dans un nouveau paradigme, faire preuve du plus grand sacrifice et ne pas se gêner, pour voir un pays meilleur s’émerger après un temps de labeur concerté.

 

L'Afrique, souvent avec grand chagrin, regarde vers l'Ouest (l’Europe et Amérique) et maintenant l'Est (la Chine et l’Inde), croyant faussement que les potions magiques de ces deux côtés sont meilleures que les siennes.

 

Le développement économique n'est pas un doctorat en économie, mais un engagement de la part d'une nation de ne rien négliger pour promouvoir ses avantages comparatifs tout en recherchant des investissements et des partenariats pour faire progresser d'autres secteurs.

Tant que les nations africaines n’auront pas redressé les règles de gouvernance du continent et rendu l’investissement attrayant en ne proposant pas d’incitatifs injustifiés, rien ne tiendra en Afrique.

 

L’argent est une création d’activités humaines ayant pour seul objectif l’échange de biens et de services selon une mesure standard. Ainsi, lorsque l’Afrique emprunte, on se demande pourquoi elle ne peut pas créer ses propres instruments monétaires comme tous les autres continents et l’utiliser pour attirer des investissements concrets et gagnant-gagnant.

 

Avec des monnaies faibles, des économies régionales mal gérées et mal administrées, l’Afrique se retrouve avec des investisseurs vautours et non des investisseurs aigles. Personne ne devrait être dupe en Afrique. Ses problèmes sont pour la plupart auto-infligés parce que les dirigeants ont pour objectif de savoir ce qu'ils obtiennent et non ce que le pays reçoit.

 

Il n’y a pas de magie dans la croissance et le développement: cela vient du désir de faire mieux et d’utiliser les outils disponibles pour se rendre aux destinations souhaitées. À la fin du compte, le cerveau est réparti de manière égale.


La différence réside dans l’attitude et la confiance qu’un projet personnel inspire, pour se préserver tout en étendant le bras des relations pour attirer des investisseurs et des partenaires de qualité.

 

Tout le monde va en Afrique et devient millionnaire, mais les Africains ne vont guère dans des pays comme l'Inde, la Chine, le Liban, le Pakistan, Israël ou en Europe et deviennent millionnaires. De toute évidence, ce qui est bon pour l'oie n'est pas bon pour le jars.

 

L’éducation

Si seules les prouesses académiques étaient ce qu'il fallait, le Nigeria dirigerait l'Afrique, car les Nigérians possèdent le plus de diplômés et ont plus de collèges / universités que n'importe quel autre pays africain.

 

Dans le même ordre d’idée, l’Inde aurait dominé le monde, car elle est plus titulaire de diplômés que n’importe quel pays et c’est la plus grande démocratie du monde.

De toute évidence, bien que l'éducation compte, cela ne signifie pas s’attendre à des résultats égaux. De bons résultats ne découlent pas de la simple possession de diplômes et de certificats.

 

L’identité naïve du nègre ou NOIR

 

Pour survivre en Europe, les Africains devaient accepter l’identité naïve du nègre ou NOIR. Ceux qui ont refusé de le faire n'ont pas survécu. C'était aussi simple que cela. Le processus était souvent brutal émotionnellement, entraîné par la violence psychologique et la torture financière.

 

 

L’esclavagisme en tant qu’institution représentant le fondement économique sur lequel reposaient la plupart des idéologies coloniales en Europe, ne peut plus être géré comme un projet de l’immigration simple, jour après jour.

 

Au lieu de cela, la violence psychique a été mise en place, utilisée pour créer un climat de terreur dans lequel la nécessité de devenir un Negro ou un Noir, ou du moins de prétendre le faire de manière convaincante, devenait une partie de la compréhension intuitive de la survie par les immigrés Africains.

 

 

Un moyen sûr de perpétuation de l'auto-asservissement. La manière dont les Africains sont visuellement représentés et la manière dont ils sont obligés de se projeter dans la vie quotidienne, avec le même manque de subjectivité de cet assaut incessant de soi. 



Pourquoi l'Afrique fait peur au monde


Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation. L'Afrique est au carrefour de tout ça !


L'Afrique était en pleine construction au 15e siècle, avec des cités qui n'avaient rien à envier aux villes occidentales. Il y avait de grands hommes militaires et de grands stratèges. Mais tout cela a été sciemment effacé de la mémoire des africains.


Mais aujourd'hui, à une allure extraordinaire, l'Afrique se reconstruit. Le problème c'est que les gens ne le savent pas. Un exemple, la population africaine qui était tombée en dessous de 100 millions d'habitants vers la 2e moitié du 19e siècle est en passe de devenir la plus forte au monde. D'autres peuples ayant subi moins que les africains ont totalement disparu.


Pourquoi l'Afrique fait peur au monde. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie,la défense stratégique et la mondialisation. L'Afrique est au carrefour de tout ça !


Commençons par l'énergie: Toutes les ressources énergétiques stratégiques les plus rares du monde sont en Afrique. Même si les pays de l'ouest se sont vulgairement servis, personne ne peut parler d'une extinction des réserves car chaque jour, on en découvre de nouveaux.


Vous allez constater que les médias n'en parlent jamais. On préfère détourner les regards des africains et du monde vers les guerres, les leaders dictateurs, droits de l'homme et la pauvreté. C'est de l'arnaque pour celui qui est éveillé. Vous a t-on jamais parlé de la ressource extraordinaire que constitue le vaste désert du Sahara ? Vous a t-on jamais parlé de l'immensité des ressources en eau douce du sous-sol Africain ?


C'est conscient de cette richesse phénoménale que constitue l'Afrique que des pays comme les USA, la France, la Chine, la Russie et le Royaume Uni, etc. sont décidés à la maintenir dans une position de réservoir et déversoir mondial.


Il y a aujourd'hui des task force un peu partout, chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré.


Que peut l'Afrique ? L'Afrique, c'est 54  états écartelés entre la banque mondiale, le FMI, le club de Paris, le club de Londres, les vendeurs d'armes, les mercenaires, les ONG et les médias occidentaux

etc. Ces États n'ont même pas eu le temps de reconstituer leur histoire, qu'ils tombent dans la mondialisation. Que peuvent faire les présidents de ces États ?


Soit ils obéissent, soit ils sont écartés. La marge de manœuvre existe, mais très faible. L'occident a su mettre en place un vaste système pour gouverner le monde. Et jusqu'à présent, aucun pays n'est arrivé à tenir, excepté la Chine. Regardez l'Amérique latine et dites-moi quel pays s'en sort ? Aucun. Que pensez-vous des pays arabes ? Aucun n'est réellement indépendant, même l'Arabie Saoudite.


Ensuite, la défense stratégique: L'état de déliquescence des armées est organisé à dessein. On ne colonise pas une région en y laissant une armée forte. Les armées africaines ont donc été transformées en armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente.


Pourquoi ? Parce que les nations occidentales ont besoin que les armées africaines se retournent contre leurs peuples pour garantir l'accès aux richesses pour les multinationaux occidentaux. Les États ne peuvent non plus avoir accès au financement militaire. Les Chefs d'État ont peur de financer l'armée parce qu'elle peut être retournée à tout moment et les renverser.


Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. L'accès a été extrêmement verrouillé. Ce qui laisse le champ libre aux avions de reconnaissance occidentaux pour pénétrer les territoires africains en toute quiétude.


Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. A présent, ces les drones et mouchards de pays occidentaux qui font la fête sur le Continent Africains. Tout cela est fait exprès pour créer de la dépendance et avoir des chefs d'état dociles et manipulable.


Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une Armée Africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. Nous commencent par comprendre les enjeux.


Si nos pays se mettent ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10% de son budget militaire à un Centre Continental de Recherche et d'Application sur les Systèmes de Défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques, informaticiens  issus de la Diaspora et  descendants du continent africain

de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars  par mois afin de  livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à la défense.


Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Nous ne croyons plus aux droits internationaux et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères.


Il est temps de transformer les officiers militaires Africains en scientifiques capables de faire de la recherche, programmation et du développement. Les états tout isolés ne disposent pas de la ressource pour cela mais les régions et le Union Africain peut s’engager pour cela. A savoir, Nous sommes en guerre, depuis notre rencontre avec l'occident.


Enfin, la mondialisation: si vous comprenez que vous êtes en guerre, vous avez tout compris. Ne faites pas attention à tout ce qui se raconte dans les médias occidentaux. A savoir, l'aide aux pays sous-développés, aider les pays pauvres à faire face à la mondialisation, etc. Quel intérêt avons nos pays à vous voir développés ? Aucun.


La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder certains pays comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient à d'autres de conserver leur niveau de vie.


Les notions même de pays pauvres et pays riches sont biaisées. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US  en 1980 reviennent toujours au même prix en 2019.


Certains petits pays sont gardés pour être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde. Et ce n'est pas l'Afrique seule. L'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie.


Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire et menace diplomatique  sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir. Sans oublier l'indépendance militaire et monétaire. Mais cela ne s'acquiert pas subitement !


Tous les conflits dans le monde sont l'expression de jeux et lutte pour une ressource précise. Ce qui est certain, l'Afrique a progressé et les africains ont de plus en plus conscience de la nécessité de l'union, de l'analyse et de l'anticipation.


L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force

Le jour où les pays Africains aurez leurs armes nucléaires comme la Chine et l'Inde, le Continent Africain pourrez se consacrer tranquillement au développement et la paix. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut Africain d'études Stratégiques crédible et fiable,  cela marquera la fin d'une ère.


Création d’un Institut du Renseignement Stratégique Africain


Nos ainés ont construit l'Union Africaine pour se déclarer haut la main que nous étions des nations libres, indépendantes et souveraines et enfin pour nous protéger.

 

Mais entre-temps, nous nous battions entre nous, nous divisant, nous trahissant et nous servions comme des passoires contre nous-mêmes, à la solde des Occidentaux ; ce temps est révolu.

 

La menace a changé : nous subissons des attentats terroristes organisés et financés par des éléments clandestins, des mercenaires dormants dans nos pays.

Nos modes de vie et nos élections sont influencés par des manipulations et par des infiltrations.


Des puissances étrangères menacent notre propre liberté de choisir nos dirigeants, de bâtir nos institutions étatiques,  nos monnaies, nos richesses humaines, spirituelles, culturelles et naturelles... tout cela est contrôlé par des agents sans scrupules, prétendants être des amis et coopérants du développement.


Dès septembre 2025, nous avons décidé d’agir concrètement pour nous protéger de toutes les menaces réelles ou imaginées. 


Je fais appel et lance une invitation à toutes les représentantes et tous les représentants des 54 pays africains, aux intellectuels, informaticiens et aux scientifiques issus de la Diaspora et aux descendants du continent africain, quelque soit, où vous vous trouvez en ce moment de l’histoire, de vous rallier avec nous pour ce projet Continental.


Nous devons prêter attention aux doutes émis partout par nos collègues, concernant notre aveuglement et notre endormissement face aux menaces et aux infiltrations totales de notre fibre d’existence par des agents de pays occidentaux, de Moyen-Orient; Israel, Jordanie, Liban et à présent par ceux de l’Est- de l’Inde, de Chine et du Pakistan.


Aujourd'hui, nous n’avons pas la capacité à anticiper les crises d’une cyberattaque sur les infrastructures industrielles, aériennes militaires, banquières, sanitaires, éducationnelles et alimentaires.

 

Tous ensemble, nous ne serions pas en mesure de faire face à une armée étrangère qui viendrait à lancer un assaut dans l’un des pays de l’Union Africaine, et ceci, sans tenir compte que l’assistance des forces occidentales sont elles-mêmes composées des ennemis de notre stabilité et de notre développement.


Nous devrions mieux nous préparer pour être capable d'intervenir ensemble, si nécessaire, avec une seule voix, en une action concertée et apposer une défense totale – sol , l’air et mer.


Si l'Afrique s’affaiblit, ce n'est pas seulement du fait de ses divisions, mais cela vient aussi de ses parties prises et des subordinations aux différentes factions des pays occidentaux et de nos dirigeants qui veulent rester les sous-préfets des pays comme la France, l’Angleterre et les États-Unis.


Nous devons nous battre pour l'Afrique et les Africains, pour défendre et protéger chacune et chacun, de ce qui menace notre civilisation, notre sécurité, notre liberté, notre renaissance et notre avenir.

Scientifique, Formateur

& Ingénieur social

Dr Alpha Grace

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