Securité

SÉCURITÉ & TERRORISME   

Je continue de penser que le médiateur devrait rendre publiques et visibles ses convictions sur les actions, les gestes qui peuvent sauver… agissons ensemble pour laisser comprendre aux "experts" qu’il n’y a rien d’aussi drôle et inhumain, qu’empêcher l’autre d’exister et de réaliser son plein potentiel, de peur qu’en fait, les immigrés ne soient aussi des "experts" !

Mentalité forteresse

 

Les sociétés développées sont pratiquement toutes multiculturelles. Elles le sont en ce sens que leurs membres ont des conceptions différentes de la vie et confèrent des sens différents aux activités et aux rapports humains.


Cette diversité culturelle est le produit de divers facteurs parmi lesquels, la montée de l'individualisme et le déclin du consensus moral traditionnel, la diversité ethnique et religieuse, la mondialisation et l'immigration.


Dans la mesure où aucun de ces facteurs n'est appelé à disparaître dans un avenir prévisible, la diversité culturelle est une caractéristique plus ou moins définitive de la vie moderne. Chaque type de diversités soulève des questions différentes et appelle des réponses différentes.

 

Quand les frontières se ferment et quand les pays riches sont peu enclins à abandonner leurs monopoles sur les ressources de la planète, une question se pose avec acuité : où donc est Dieu dans le système actuel des obsessions sécuritaires du Nord ? Les pays du Nord se mobilisent pour gérer le contrôle des frontières, selon les critères du libre-échange en faisant le tri entre gens utiles et gens inutiles.

 

D’après ces critères, les pauvres ou les "naufragés de la planète" sont une humanité de surcroît dont les pays riches n’ont que faire. Ces Barbares doivent être enfermés dans leurs enclos au moment où les orphelins de la guerre froide réinventent l’ennemi à partir du sud, la nouvelle menace. Dans ce contexte, l'on ne peut que s’interroger sur l’impact et les dérives des politiques restrictives qui, en matière d’immigration et d’asile, mettent en cause l’état de droit et le lien social.

 

Aucune civilisation digne de ce nom ne peut exister sans donner toute sa place au principe d’hospitalité. Aussi faut-il redouter les ravages du déficit humain dans les pays occidentaux qui se ferment à l’immigré et aux personnes en quête de protection. Si l’on juge la démocratie à la manière de respecter les droits humains et de traiter l’étranger, on prend conscience des effets pervers des politiques d’immigration et d’asile qui se fondent sur l’idéologie du bunker. On ne peut que constater l’érosion des droits envers les réfugiés: en Occident, les pays d’asile deviennent rares.

 

Les gouvernements refusent de reconnaître que l’immigré ou le demandeur d’asile, à titre d’être humain, est sujet de droits. À la limite, ces gouvernements n’hésitent pas à violer un lieu de culte pour expulser les réfugiés vers des pays où ils risquent la torture ou la mort.


Bien plus, les responsables et ministres de l’immigration dans plusieurs pays vont jusqu'à vouloir interdire aux Églises d’exercer leur ministère d’accueil et de compassion en les sommant de cesser d’offrir l’asile aux réfugiés menacés d’expulsion. En tentant d’assimiler le droit d’asile au crime, on tend à gérer les menaces par l’enfermement, la violence et l’arbitraire.

 

 

Face à une opinion fabriquée par les manchettes du téléjournal, qui n’aident pas toujours à saisir les vrais enjeux des systèmes sociopolitiques mis en place à travers les lois antiterroristes, il est urgent d’insister sur la pertinence de la reconnaissance et du respect de l’autre jusque dans l’espace du politique, de désamorcer la peur de l’autre en vue de civiliser l’État et de réinventer la citoyenneté.

 

En tenant compte du choc de la différence, de la tendance à la fermeture des frontières et de la crise du droit d’asile dans le système actuel des obsessions sécuritaires, le théologien doit pouvoir saisir à bras-le-corps la question actuelle du sens de l’autre dans la Révélation pour contribuer au débat fondateur qui s’impose en ce début de millénaire : accueil ou rejet des immigrés et des demandeurs d’asile ?

 

 

À cet égard, les consulats, les aéroports et les centres de détention, vitrines de l’Occident, constituent de véritables lieux théologiques. À partir de ces lieux, Dieu lui-même est à l’épreuve du cri de l’immigré et du réfugié.


L’enjeu de Dieu dans la rencontre avec l’étranger est un axe central du message de la Bible. Le risque de "sortir de chez soi" et d’aller ailleurs est indissociable de la révélation de Dieu dans la Bible. Les chemins de l’exode et de l’exil sont le passage obligé pour accéder à la vie en plénitude.

 

Cet itinéraire de masses d’hommes et de femmes jetés hors du sol natal et privés de leur univers familier évoque le drame de l’humanité écrasée sous le poids d’événements qui prennent souvent le visage de la précarité et de la souffrance, de l’exclusion et même de la mort.

 

"L’homme est perdu, sauf ceux qui croient,

Ceux qui accomplissent de bonnes œuvres,

Ceux qui s’encouragent les uns les autres à la recherche de la vérité, à la patience."

- Sourate du Coran -

 

 

Prévention de la criminalité et la sécurité dans les communautés migrantes

 

Notre projet sur la prévention de la criminalité et la sécurité quotidienne est une innovation. Il est le produit des réflexions de l’équipe du CDS, ODDFEA, BIGMECI, et TMC,  s’inscrit dans la diffusion des stratégies de prévention en Suisse. Il repose sur une conviction : une politique de prévention est efficace, à condition qu’elle repose sur de solides connaissances, sur un savoir partagé et sur des politiques pérennes. Le Centre de Devéloppement Socioculturel se donne pour but d’assurer pour sa part, avec tous les acteurs impliqués, cet échange.

 

 

Le panorama international de la prévention qu’entend offrir le présent projet se veut utile. Reprenant la méthodologie des diagnostics de sécurité, il associe le recueil, l’analyse et l’échange de données. La réflexion et l’action doivent s’alimenter mutuellement dans ce cadre, allant du local au global et vice versa. Chaque contexte est particulier sans doute : les problèmes de prévention en Afrique du Sud se présentent de manière très différente de ceux que connaît la Suisse.

 

 

Les moyens à mettre en œuvre dans un cadre économique et socioculturel fort diffèrent, sont divers. Mais nous croyons qu’il existe, par-delà ces différences, un fond commun en prévention qu’il est utile de souligner.


Je souhaite que les décideurs puissent trouver dans ce rapport des informations utiles, qui viendront nourrir leur réflexion et contribuer à la qualité de leur décision. Ils pourront s’appuyer sur l’expérience, sur les réussites, mais aussi sur les limites, voire les échecs des politiques menées par leurs collègues sous d’autres latitudes.

 

 

Leur propre réflexion à partir de ces pages doit alimenter notre réflexion commune à venir et l’action de nos partenaires dans un contexte varié et difficile par définition. Les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales qui participent à nos travaux pourront y trouver de nouvelles voies pour renforcer la coopération dans notre domaine.

 

 

A l’approche  de la Conférence des Femmes Africaines et la relance des recherches par le Centre de Développement Socioculturel pour la prévention de la criminalité, ce projet et le recueil des pratiques qui l’accompagne se veut, un message en faveur des efforts consacrés à tous les niveaux d’action et d'administration territoriale pour une prévention efficace dans les communautés humaines.

 

 

Je remercie vivement nos membres et partenaires – et en premier lieu nos financiers – sans lesquels, ce projet n’aurait pu voir le jour. Je salue le travail de l’équipe rassemblée autour de nos visions en Suisse et la contribution de tous les collaborateurs extérieurs à ce projet collectif. La conviction, que nous partageons, de l’importance d’une approche globale et intégrée du phénomène criminel, de la victimisation et de l’insécurité, n’a cessé d’inspirer les travaux du CDS et notamment la proposition de ce projet.

 

 

Nos actions visent à modifier les regards et provoquent le dialogue pour criminaliser la violence envers les femmes migrantes et à améliorer le soutien et la protection des victimes. Je souhaite que ce premier apport, comme ceux qui lui succèderont, devienne un outil de référence et un instrument de travail pour tous ceux qui sont engagés dans la prévention de la criminalité et la sécurité dans les communautés migrantes en Suisse.

 

Sécurité des femmes

 Les atteintes à la sécurité des femmes migrantes sont, à l’instar d'autres formes de criminalité, mondialement difficilement mesurables. Une enquête internationale de victimisation permet toutefois de constater qu’entre un tiers et deux tiers des femmes migrantes affirment avoir été victimes de violences dans la quasi-totalité des pays consultés.

 

 

Face à la persistance du problème, la sécurité des femmes fait l’objet d’une mobilisation internationale de grande ampleur. La quasi-totalité des organisations internationales, thématiques comme géographiques, en a fait un sujet de mobilisation en développant des campagnes de sensibilisation, en adoptant des normes contraignantes en la matière et en finançant des programmes d’assistance technique destinés à favoriser les réformes et les changements de perception.

 

 

À l’échelle nationale, de très nombreux gouvernements sur tous les continents ont mis en place des plans nationaux d’actions et localement les stratégies municipales reposant le plus souvent sur une approche intégrée prenant en compte tous les aspects de la sécurité des femmes. Au-delà des facteurs individuels, leur sécurité paraît en outre étroitement liée à la reconnaissance de leur statut, à leur autonomie et à leur niveau d’éducation, ainsi qu’à l’égalité des sexes.

 

Dans de nombreuses régions du monde, le développement de leurs capacités et de leur engagement dans la vie sociale, politique et économique s’est révélé essentiel à la promotion de leur sécurité. De victimes, ou "population vulnérable", les femmes peuvent devenir des acteurs à part entière de la sécurité quotidienne en favorisant par exemple la résolution des conflits, mais aussi en consolidant et en renforçant les communautés dans leur ensemble.

 

 

TOUTES SORTES DE TRAFICS

 

Est-ce que la Suisse est au top face aux clandestins, aux trafiquants de drogue, à la délinquance juvénile et à la criminalité des migrants ou pas?

 

Votre réponse à cette question n’a apparemment pas d’importance parce que les forces de la police sont plongées en plein bain. Elles sont débordés et ne voient pas le bout du tunnel, elles ne peuvent même pas se consoler en se disant que leurs cibles seront fatiguées, parce que tel n’est pas le cas ! Est-il probable que les cibles qui pourtant semblent intégrées dans la société sont fatiguées parce que les forces de l’ordre arriveront à les en dissuader en les dominant ou en les assimilant ?

 

 

Le système actuel les rend plus fortes, car elles arrivent à s’adapter aux conséquences d’ici. Bien que les services de la police et la sécurité publique aient augmenté l’intensité de leurs opérations ces derniers temps, la situation va en empirant ; les journaux en font quotidiennement mention.

 

La situation telle qu’elle se présente aujourd’hui est une préparation à une catastrophe sociale; elle exige de la part des autorités concernées un constat, si elles veulent mettre fin à cette situation avant que ne commence la dégradation des valeurs et la Sécurité sociale.

 

Si vous jetiez votre téléphone portable, si vous éteigniez votre messagerie, si vous transmettiez toutes vos instructions de personne à personne, de main à main, si vous tourniez le dos à la technologie, et que vous rentriez dans la clandestinité, vous aurez fait échouer toutes les sensitivités des hommes du futur.

 

 

Ce qui est drôle, c’est que les criminels que nous prenons comme primaires ont compris cette vérité basique et un peu primaire, les autorités suisses sont dès lors faciles à tromper. La Suisse souffre d’un manque de capacité d’anticipation des crises, ce qui la place dans une situation toujours défensive. Pour résoudre ces problèmes et d’autres encore qui ne se sont pas encore manifestés, il faut promouvoir l’ouverture à la créativité individuelle et collective pour faire disparaître les différences.

 

 

Face à l’ampleur des changements qui affectent l’environnement du travail dans le champ social, les problématiques émergentes et les nouvelles réponses qui leur sont progressivement apportées par les institutions, l’analyse de l’activité permet de connaître les conditions dans lesquelles les activités professionnelles s’exercent, notamment les diverses contraintes pesant sur elles et les ressources dont les acteurs disposent pour résoudre les problèmes pratiques qui leur sont posés.

 

Demandeurs d’asile narcotrafiquants

Nous sommes des sociétés qui ont pensé se sécuriser par des lois, des principes, des modèles et mis en place nos filières dans des cadres d’exigence souvent fixés par les institutionnels. Il est temps, pour la Suisse, de lutter enfin activement contre les faux requérants d’asile.


On savait déjà qu’ils débarquaient en Suisse après avoir pris la précaution, parfois, de détruire leurs papiers d’identité. On savait aussi qu’ils bénéficiaient de l’assistance de filières, organisées comme de véritables réseaux mafieux.

 

Ce que l’on ignorait, en revanche, c’est l’importance de leur implication dans le trafic de drogue et le blanchiment  d’argent et les trafics d’armes en Suisse. N’oublions pas que 4 à 5 tonnes de cocaïne pure sont consommées chaque année en Suisse, voilà une opportunité indiscutable à saisir pour ces demandeurs d’asile narcotrafiquants qui ont choisi leur domicile offshore dans nos cantons.

 

En 2009-2014, près de 1’600 demandeurs d’asile ont été prévenus de trafics de stupéfiants, dont plus des deux tiers pour trafic de cocaïne. C’est non seulement choquant, mais c’est aussi et surtout inacceptable.


Il s’agit d’un abus des dispositions, plutôt généreuses, qui régissent le droit d’asile en Suisse. Tout au plus, c’est aussi un détournement des textes fondateurs du statut des réfugiés, soit la Convention de Genève de 1951 et le protocole de 1967, qui précisent que les personnes qui migrent pour des raisons économiques sont des migrants économiques et non pas des réfugiés. L’heure n’est donc plus à la naïveté.

 

 

Celle qui a trop longtemps prévalu et qui a empêché la Suisse de voir qu’elle était devenue le jouet de faux requérants d’asile, mais de vrais trafiquants de drogue. Le billet d’humeur dans ce jeu est tout à fait légitime et vérifiable, tout comme le fait que ces gens, que vous défendez, ne sont pas des demandeurs d’asile, mais simplement des trafiquants de drogue.

 

Chacun son combat, vous décidez de défendre l’indéfendable, de tolérer l’intolérable, de justifier l’injustifiable, d’accepter l’inacceptable, en bref votre combat n’est pas le mien, car je refuse de me soumettre aux vils desseins qui menacent la Suisse, par pur aveuglement idéologique.

 

Nous regardons le dessous de l’iceberg du crime organisé et là, vous trouver des infrastructures sophistiqués, des politiciens, des institutions, tant des personnalités corrompues que des différentes organisations public et privé, et cela représente l’avenir de mon métier en tant que socio-criminologue. Ma connaissance toxique du tissu de la criminalité et des réseaux de délinquances, des immigrants et surtout des Africains en Suisse.

 

Le prochain défi que nous attendons tous en tant que professionnels et institutions paraétatiques sont le CYBER TERRORISME, les criminels qui n’ont rien à voir ni même avoir de l’argent mais la destruction des grandes infrastructures régionales et nationales avec des dégâts collatéraux et humains.

 

"Un oiseau assis sur un arbre n’a jamais peur que la branche casse, parce que sa confiance n’est pas dans la branche mais dans ses propres ailes."

Notre secret bancaire bien helvétique

 

 Il y a quelque cent ans, pas mal de Suisses (Valaisans, Fribourgeois)... ont dû quitter le pays pour des raisons économiques. Ils sont allés s’installer en Argentine, aux USA, au Canada, pays aux grands espaces.

Ils y sont devenus, pour beaucoup d’entre eux, des propriétaires d’exploitations agricoles. Malheureusement, les migrants économiques qui nous viennent d’ailleurs ne trouvent pas ici de terres à cultiver, ni aucun autre job honnête, sinon celui de footballeur – mais, pour exercer celui-ci, il faut posséder un certain talent…

 

- La plupart des trafiquants de drogue qui dealent dans les boîtes de nuit, les hôtels et les bars chics sont blancs et Suisses (d’autant plus que les Noirs se font le plus souvent refouler à l’entrée de certains de ces établissements).

 

- Il n’y a pas de Noirs parmi les gens qui dirigent les gros réseaux de drogue. Les Noirs qui vous dérangent tant sont les fourmis que l’on voit dans les rues. Les dirigeants des réseaux importants sont américains, Colombiens, Italiens, Turcs, Russes. L’organisation la plus puissante qui couvre la plupart de ces réseaux est la Camorra napolitaine.

 

- La plupart des gens qui blanchissent les capitaux illicites provenant de la drogue sont… Suisses, Américains ou Anglais. Je n’ai connu aucun noir dans ces milieux. Ils sont riches et respectés, surtout dans les cercles des partis politiques épris d’ordre protestant.

 

Par contre, la plupart des pauvres sont noirs. Et la plupart des noirs sont pauvres (cela marche dans les deux sens).  N’y voyez-vous pas une violation d’un autre texte fondateur, la Déclaration des droits de l’homme? Moi, si. Aussi longtemps qu’il se trouvera des gens prêts à trouver mille bonnes excuses pour défendre les malfaiteurs, les trafiquants et autres, ceux-ci pourront continuer à venir faire du trafic de drogue en Europe. C’est beaucoup moins fatigant et cela rapporte beaucoup plus que de bêcher un champ ou de se noircir les mains dans le cambouis d’un atelier africain.

 

Êtes-vous allés sur place? Je vous suggère de les accueillir chez vous et de prendre bien soin de laisser vos véhicules ouverts pour que les voleurs puissent en profiter sans risquer de se faire tirer dessus par un méchant gendarme. Car invariablement, les délinquants sont de pauvres gens, juste un peu perturbés par une enfance difficile, et les gendarmes de grosses et méchantes brutes.

 

Et l’on parle de commentaires réducteurs! Cela dit, j’approuve totalement la réflexion sur la nécessité de poursuivre les dirigeants des gros réseaux mafieux. Je pense que si l'on connaissait leurs identités, on serait TRÈS surpris. Mais cela ne justifie pas l’angélisme vis-à-vis des délinquants! Simplement de tenir compte des conditions qui ont abouti à l’infraction.

 

C’est d’ailleurs une exigence de notre Code pénal. Or, le fait est que les personnes dont on parle ici viennent de pays pauvres (pays d’ailleurs largement maintenus volontairement dans cet état de pauvreté par nos sociétés, qui les exploitent sans aucune gêne et dont elles soutiennent les gouvernements corrompus). Le fait est que ces gens rêvent de mieux, imitant en cela ce que faisaient les Suisses il n’y a pas si longtemps.

 

Avec la différence que, contrairement aux conditions qu’ont rencontrées les Suisses qui ont fondé Nova Fribourgo, les ressortissants de ce troisième cercle n’ont aucune possibilité d’exercer ici une activité légale. Voilà la réalité. On résume si vous le souhaitez.

 

Voici des gens que nos sociétés rapaces ont dépouillés et maintiennent dans la pauvreté. Quand ils viennent ici en aspirant à un peu de notre bien-être (acquis sur leur dos), nous les contraignons à vivre dans l’illégalité. Et vous vous étonnez qu’ils vendent de la drogue (dont l’argent dort dans nos coffres, protégé par notre secret bancaire bien helvétique)!

 

Et la traite des êtres humains en Suisse, version 3.0

 

La traite des êtres humains est une industrie mondiale qui génère environ 32 milliards de francs suisses. Des millions de marchandises circulent en permanence. Est-ce là l'une des grandes histoires de réussite d'une entreprise ?

Pas vraiment, c'est le fructueux résultat du milieu illicite du trafic d'êtres humains, d’importants réseaux qui comptent pas moins de 2,4 millions de femmes, d'hommes et  d'enfants, prient au piège dans des conditions analogues à celui de l'esclavage.

 

À travers l'exploitation sexuelle, le travail forcé, la servitude domestique, des personnes du monde entier sont détenues contre leur volonté, emprisonnées sans crime, condamnées sans espoir !

Aujourd’hui, de nouveaux réseaux constitués de femmes naturalisées Suisses, avec la complicité de leurs compagnons helvètes, se rendent à l’étranger pour trouver des filles et des femmes dès le berceau et les forcent par la suite à se prostituer, à dealer ou à se marier contre leur gré ; au départ, elles abordent leur proie, les parents, sous prétexte qu’elles sont des agents du recrutement de mannequins, matrimoniaux ou missionnaires.

 

Quand on nous parle de l’offre et de la demande, il faut savoir de quoi il s’agit : Ces leviers étant opaques, voilà la raison de nos études et recherches depuis plusieurs années sur les phénomènes que nous avons pu constater.

 

Il faut savoir que cette affaire est, d’une part, cautionnée par l’État dans plusieurs cantons, sans que cela soit vraiment vu sous cet angle ; je m’expliquerai plus tard sur cette réflexion qui semble hors sujet pour l’instant. Dans certains cas, quelques cantons sont devenus des donneurs d’ordres et éventuellement des fournisseurs pour d’autres cantons.

 

 

 

 

                                    OUI LES POLICIERS SUISSES

                                                        CIBLENT LES AFRICAINS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le franc-parler, c’est ce qui manque au niveau de la politique Suisse, face aux étrangers d’origine africaine. La loi doit protéger tous les citoyens, sans préjuger ni discriminations. Il y a des actes pires que les viols physiques ou de l’imaginaire. Comment, imaginez-vous les consultations perdues d’avance et sans résultats durables avec des personnes également désorientées! Sachant que dans l’art de la guerre, c’était d’écrire et que si tu veux coincer tes ennemies, il faut les détruire de l’intérieur.

 

Eh bien, vous avez gagné, les Africains en Suisse et les Suisses d’origine africaine sont bels et biens détruits de l’intérieur. Mais dites-le-moi, pourquoi avez-vous choisi les Africains comme ennemies ; vous les encouragez à venir chez vous, et ensuite vous les décimez pour des raisons d’intérêts ? Rappelez-vous que la vengeance fait toujours de nombreuses victimes !

 

Même un empire ne peut pas toujours contrôler à long terme les effets de ses décisions et politiques, il y a toujours un résultat, un retour de boomerang ; ce qui monte, va un jour descendre! Les Suisses disent à voix basse, et à maintes reprises à travers de ses nombreux services de sécurité et de l’ordre public, que le destin du pays a plus de valeur que la vie des étrangers africains sur son sol,…Dès lors, au moyen d'actes haineux et violents, nous liquider ne représentera rien d’autre pour eux, que de simples banalités administratives !

 

N’oublions pas que l’espoir est le fondement de toute rébellion. Des policiers suisses nous laissent comprendre que la vie d’un Africain ne vaut rien. Elle abuse de son pouvoir par les manipulations des preuves et l’intimidation, par des pressions socioéconomiques et même psychologiques pour réprimer toutes les voix discordantes et témoins.

 

Comment décrire ces revers de situation, y a-t-il un malentendu? Même la justice ne s’accorde plus avec l’égalité et l’équité; les fonctionnaires suisses disent que les Africains désobéissent à leurs ordres; de quoi s’agit-il au fait ? Que les Africains les contrarient, qu’ils sont des animaux sauvages, sans culture ni moralité, qu’ils ne cherchent que leurs intérêts. Finalement, où en sommes-nous et vers quoi allons-nous?

 

 

L’Historique

Le racisme et la discrimination sont répandus dans toute la Suisse, bien qu'ils puissent être ressentis plus fortement dans les régions conservatrices du pays, ainsi que dans les petites villes et les zones rurales. Les groupes qui sont le plus souvent victimes de discrimination sont les Africains et les Musulmans, mais les plus petits groupes minoritaires, comme les Yougoslaves, les Roms et d'autres groupes sont souvent des victimes aussi.

 

Le Racisme

Quoique la Suisse ait parcouru un long chemin depuis les jours des ouvriers bon marché des immigrants italiens, portugais et espagnols, bien que des mesures énormes aient été prises vers l'octroi des droits égaux aux migrants au début des années 1970, la discrimination est encore un problème très pressant en Suisse aujourd'hui ; avec la présence des migrants du continent africain, cela devient une question de racisme !

Parfois, il est flagrant et ouvert, mais souvent, il peut être plus subtil, voire intégré dans le système, comme les profilages raciaux pratiqués par des policiers et autres fonctionnaires, et la quasi-impossibilité pour certains groupes, en particulier les Africains, de briser le cycle du chômage, de la pauvreté et de la dépendance au système d’assistanat social.

 

Les politiques discriminatoires en matière d'éducation professionnelle et du marché du travail conduisent à ce que l'on appelle le «tuyau d'asile à la prison». En raison des politiques de tolérance zéro dans le système éducatif, les jeunes Africains nés en Suisse ou issue de la migration finissent rapidement par être chassés en dehors des formations professionnelles du marché de travail valorisant, du système éducatif, de la justice pour mineurs et criminels, au lieu d'avoir une chance et de recevoir des conseils et l’accompagnement dans le système éducatif et de réinsertion.

 

La Xénophobie

Bien que la Suisse soit par nature un pays qui accueille et accepte les immigrés, et dont le pourcentage élevé de ses citoyens est d'origines diverses, le sentiment anti immigrant est profondément enraciné dans l'histoire suisse et se poursuit jusqu'à nos jours. La réalité est bien peinte sûr l'image d'une culture qui est tout, sauf homogène.

 

Des indigènes de diverses racines européennes ont vécu sur le territoire qui est maintenant la Suisse. Juste après les indépendances de nombreux pays africains, des milliers d'Africains sont aussi venus en Suisse pour diverses raisons, principalement orchestrées par les politiques capitalistes des pays occidentaux, dont la Suisse est justement le banquier de ce désordre. Les gens ont toujours migré en Suisse, non pas seulement d'Asie ou d'Europe occidentale, mais en provenance du monde entier et ce, depuis des décennies!

 

La xénophobie a augmenté au cours de ces dernières années, le thème de l'immigration clandestine étant à l'avant-garde de la politique européenne et suisse. La Suisse et le continent européen sont divisés sur ce qu'il faut faire pour des millions d'immigrants clandestins. Des groupes anti-immigrations patrouillent aux frontières, veillant à ce que plus d'immigrants potentiels ne s'y croisent, et le profilage racial est utilisé pour remettre en question le statut légal de quiconque est «étranger». Surtout avec l'instabilité de l'économie européenne ces dernières années, les dirigeants suisses craignent que l'avenir de ses enfants ne leur soit volé par les Immigrés.

 

Musulmanophobie

En ces temps de musulmanophobie galopante qui s’ancre tous les jours un peu plus en Europe, il est sans doute opportun de rappeler à ces femmes et hommes politiques, essayistes, polémistes, journalistes, fonctionnaires et autres experts du tube cathodique, ce que l’Europe dans sa globalité – doit aux musulmans.

 

Alors que l’Europe médiévale était entourée de superstition, de fanatisme, de fatalisme, et d’autres irrationalités, le monde arabo-musulman, sous l’impulsion des dynasties Omeyyade et Abbasside, représentait au contraire la bayt al hikma, ou la «maison de la sagesse et du savoir». Et c’est ce savoir qui a permis aux Européens de sortir des ténèbres de l’ignorance dans laquelle ils étaient plongés, débouchant ainsi sur la Renaissance et les Lumières.

 

Si l’on parle beaucoup aujourd’hui de la nécessité pour l’islam de se réformer (ijtihad), n’oublions pas que les divergences entre les philosophes musulmans tels qu’Al-Ghazali (1058-1111), Ibn Rushd (Averroès, 1126-1198), Al-Farabi (827-950) ou Ibn Sina (Avicenne, 980-1037) existaient déjà à cette époque, produisant ainsi un terreau fertile et dynamique aux débats (ikhtilaf). Critiquant les travaux d’Aristote (384 av. J.-C.-322 av. J.-C.) dès le XIIesiècle, Averroès et Ibn Tumart (1080-1130) furent aussi les précurseurs de la distinction entre la philosophie et le religieux, semant les graines des Lumières et de la rébellion contre l’Eglise.

 

Le développement de la science était aussi une priorité pour les Arabo-musulmans de l’époque. A titre d’exemple, les travaux des médecins grecs Claude Galien (129-216) et Paul d’Egine (620-690) qui trouvèrent écho en Europe ne furent que le fruit du travail de traduction et de perfectionnement des Arabes, en particulier ceux de l’alchimiste et philosophe Al-Razi (Rhazès, 865-935), auteur d’Al Hawi, une œuvre médicale majeure.

 

Les juifs qui vivaient en harmonie dans l’Andalousie musulmane, et qui durent ensuite fuir la répression de la Reconquista espagnole, emportèrent avec eux ce savoir médical qui a ensuite permis d’élaborer l’étude de la médecine dans des villes comme Montpellier en France.

Que seraient aujourd’hui les études sociologiques sans l’apport inestimable d’Ibn Khaldoun (1332-1406), le père de la sociologie moderne, dont le concept d’asabiya, ou esprit de corps, influença énormément la notion de virtu de Machiavel (1469-1527)?

 

Et que dire du mathématicien perse Al-Khawarizmi (780-850), le père de l’algèbre et de l’algorithme, dont les travaux permirent notamment de reconstruire la cathédrale de Chartres qu’un incendie avait presque détruite au XIIe siècle? La liste est longue. Mais comme l’écrit si justement l’anthropologue Robert Briffault (1876-1948) dans son livre The Making of Humanity, «la science [occidentale] doit bien plus à la culture arabe que des découvertes; elle lui doit sa propre existence».

 

L’Islamophobie

Après les attaques terroristes du 11 septembre en Amérique, l'islamophobie a augmenté dans les pays occidentaux, et la Suisse n'est pas exemptée, alimentée par l'ignorance et la croyance erronée que tous les musulmans sont des fondamentalistes. Les musulmans, en particulier ceux qui pouvaient être identifiés comme tels, par leur habillement ou leurs pratiques, étaient fréquemment victimes d'agressions et d'attaques, les mosquées étaient placées sous surveillance de haute sécurité et vandalisées, et on les mettait généralement mal à l'aise.

 

Le nombre de ces incidents a augmenté au fil des années, de nombreux Suisses portent la suspicion générale sur les musulmans et sur la foi musulmane. Et si la personne pratiquante est africaine, c'est encore plus grave, c'est pourquoi nous rencontrons rarement d’Africains se déclarant musulmans en Suisse.

Scientifique, Formateur

& Ingénieur social

Dr Alpha Grace

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